• Reproduction

     

    REPRODUCTION

     

    La période des chaleurs se produit chez les femelles au printemps et en automne et dure environ vingt à trente jours. L’accouplement du mâle et de la femelle peut se renouveler à plusieurs reprises et le femelle peut avoir plusieurs partenaires. Une chatte peut de venir mère deux, trois ou plus rarement quatre fois par an. Pour que la chatte atteigne une bonne maturité sexuelle, il est préférable d’attendre les secondes ou troisième chaleurs (après l’âge de dix ou douze mois au moins ) avant de la laisser s ‘accoupler, en évaluant également soigneusement la période où naîtront les chatons, sachant que le grossesse dure environ soixante trois jours. Les chatons nés au printemps sont en fait plus robustes car le climat est plus doux et ils sont donc moins sujets aux maladies et aux refroidissement. En général, la chatte quelques jours avant les chaleurs, devient particulièrement agitée: elle fait, par exemple, des bonds soudains et se roule sur le tapis. Lorsque les chaleurs proprement dites arrivent , elle devient vraiment affectueuse , surtout avec son maître masculin, se frotte la tête sur le sol et sur des objets, émet des petits miaulements qui seront de plus en plus forts et insistants avant de prendre la position caractéristique de l’accouplement, pattes avant baissés, ventre au sol et pattes postérieurs tendues, queue en l’air. Si l’on veut des petits, il faut la faire s’accoupler avant le vingtième jour des chaleurs.

    Quand au mâle, les problèmes sont différent: il se frotte pas contre les objets comme la femelle, mais il est toujours disposer à s’accoupler; il ne se montrera plus excité qu’au printemps, au moment des appels amoureux des femelles. En le laissant sortir ou en lui procurant une compagne, le maître résoudra la situation sans qu’elle ne lui cause trop de soucis.

    LA GROSSESSE

    Si la chatte est fertile et sexuellement mûre, les mamelles peuvent paraître, environ un mois après l’accouplement (vingt jours chez certaines chattes), nettement gonflées et d’une couleur rose plus sombre. En la caressant sous le ventre, on les sens saillir nettement. En général, c’est un signe presque certain que la chatte est enceinte; la « grossesse nerveuse » qui présente les symptômes de la grossesse sans en être une, est extrêmement rare. Durant une grossesse normale, à la fin du premier mois, il est conseillé d’effectuer une visite chez le vétérinaire qui pourra confirmer l’état de la chatte , éventuellement compter les foetus et donner des conseils utiles pour ce genre de situation, y compris le régime alimentaire qui devra être varié, riche en vitamines et, suivant le mois de grossesse, en calcium. Le régime pour le second mois sera le même que celui qui devra être administré à la chatte durant l’allaitement, en doublant les proportions.

    Si la chatte est saine et si elle a connu un développement harmonieux régulier, sa grossesse se déroulera sans problèmes particuliers. Les chattes à poils courts sont favorisées car leur grossesse se termine par une mise bas régulière, tandis qu’on rencontre plus de difficultés chez les races plus sélectionnées et manipulées par l’homme, et en particulier parme les Persans.

    S’il y a des enfants dans la maison il faut leur expliquer que la chatte est enceinte et qu’elle ne doit pas être manipulée ou « agacée » ; il faut également éviter des rencontres avec d’autres animaux étrangers qui pourraient lui faire peur. La période la plus délicate se situe dans les quinze dernier jours ; les chatons nés prématurément de cinq ou six jours survivent difficilement.

    LA MISE BAS

    L’approche de la mise bas sera clairement signalée par la chatte. Quinze jours avant, elle se mettra déjà en quête de coins sombres, d’intérieurs d’armoires ou de débarras, où elle fouillera parmi les objets à la recherche d’une couche adéquate. Pour éviter qu’elle ne mette bas dans des endroits où il ne serait pas facile de l’aider, mieux vaut lui en préparer une qui la satisfasse et la lui indiquer avec insistance jusqu’à ce qu’elle l’accepte. Un panier de mise bas facile à réaliser et très apprécié par la chatte consiste en une grande boîte entièrement fermée, dans laquelle on aura pratiquée une ouverture ronde, pour lui permettre de passer, à environ 25 cm du sol. La hauteur entre le sol et l’ouverture empêchera que les chatons, une fois leurs yeux ouverts, puissent sortir pour se promener dans toute la maison, avec les risques évidents que cela comporterait pour eux.

    La boîte sera utile jusqu’à ce que les chatons atteignent l’âge de vingt jours; il faudra ensuite la remplacer par un autre conteneur plus grand ouvert sur le dessus, pour permettre à la mère d’entrer et de sortir et pour donner de la lumière aux chatons qui commenceront alors à jouer entre eux. Sur le fond de cette caisse, mieux vaut placer des journaux propres, que la chatte réduira en petits morceaux pour offrir un matelas chaud et doux à ses nouveaux -nés. Les journaux pourrons facilement être remplacés par d’autres, secs, une fois la mise bas terminée, et ce n’est alors qu’on pourra placer un morceau de tissu propre.

    Les premières manifestations de la mise bas se présentent à l’oeil expert un ou deux jours avant, lorsque la chatte met en pièces les journaux disposés dans sa caisse, les mélange et se couche dessus en y passant quelques heures. A fur et à mesure que la mise bas approche, la chatte paraît plus agitée; elle se couche dans son panier et commence à avoir quelques contractions sporadiques préparatoires. Lorsque les contractions de viennent plus rapprochées, la chatte peut présenter une accélération de sa respiration et une dilatation des pupilles. Dans tous les cas elle ronronne, surtout si elle se sent encouragée par son maître. Normalement, la chatte ronronne pendant la mise bas, montrant peu de signes de souffrances et accomplissant tous ses devoirs avec calme et tranquillité. Les hurlements et l’agitation pendant le travail se voient rarement et ne durent jamais longtemps. S’ils se prolongent, c’est le signe d’un problème grave ou de malformations internes. Lorsqu’en plus des poussées dilatatrices, on voit sortir de la vulve une partie des eaux ( qui ont pour rôle de lubrifier le vagin pour faciliter la sortie des foetus), c’est le signal que la phase de dilatation est terminée et que la phase d’expulsion commence. Il faut tout de suite appeler le vétérinaire si la phase de dilatation se prolonge au delà de deux heures sans que la phase suivante ne démarre, ou même si les contractions, au lieu d’augmenter en intensité, diminuent.

    Dans une mise bas normale, entre l’expulsion du premier chaton et celle du suivant, il doit s’écouler entre un quart d’heure et une demi heure (une heure dans quelques cas rares). La chatte occupe ce laps de temps en nettoyant et en léchant son petit, en coupant le cordon ombilical et en mangeant le placenta, expulsé peu de temps après par une dernière poussée. Il faut toujours compter les placentas (qui doivent correspondre au nombre de chatons nés) pour être bien sûr qu’à la fin de la mise bas, ils aient tous été expulsés; de cette façon, on évitera les rétentions et les métrites qui en résultent, avec des risques pour la chatte et ses petits. Quelquefois, si le chaton suivant se présente tout de suite après l’expulsion du précédent, le premier placenta est éliminé en même temps que le second. Si tout les placentas n’ont pas été expulsés à la fin de la mise bas, il faut avertir le vétérinaire qui prescrira les soins appropriés.

    A la fin de la mise bas, le toilettage se poursuit et se conclut par un air satisfait et un ronronnement accru. La chatte se prépare alors à allaiter en s’allongeant sur le côté: les chatons, s’ils sont sains et en forme trouvent les mamelles instinctivement, à l’odorat, et s’y attachent en suçant vigoureusement Les chatons prématurés de 5 ou 6 jours se présentent affaiblis. Le poil ne recouvre pas encore toutes les parties de leur corps ou il est très ras: leur besoin de chaleur est plus grand que pour les portées nées à terme et il n’ont souvent pas assez de force pour téter. Si quelques-uns réussissent à survivre, il faut insister pour qu’ils s’attachent aux mamelles de leur mère, afin d’assimiler les anticorps indispensables, d’abord avec le colostrum puis avec le lait: les chatons élevés uniquement au lait artificiel sont très fragiles et il suffit d’un rien pour qu’ils tombent malades et meurent.

    L'ALLAITEMENT ET LE SEVRAGE DES CHATONS

    Lorsque la chatte aura terminé la mise bas et le toilettage de ses petits, et après avoir vérifié que tous les chatons se sont attachés à ses mamelles, il ne restera plus qu’à attendre les quarante huit heures « fatidiques » : si les chatons sont robustes et sains, si la mise bas s’est bien passée et qu’aucune complication ne s’est produite, les quarante huit heures suivant la naissance n’apportent pas de mauvaise surprise: les chatons mangent, dorment et ne se font même pas entendre, tandis que leur mère ne les abandonne pratiquement jamais (elle ne sortira que pour se nourrir et faire ses besoins) . A la fin de la première semaine, les chatons devront avoir doublé leur poids et leur taille de naissance. Dans le cas d’une mise bas par césarienne, la plus grosse difficulté consiste à faire accepter à la mère de laisser les chatons s’attacher à ses mamelles, mais si l’animal est de caractère calme, l’instinct maternel prendra le dessus et il n’y aura pas de problème. Après la première semaine, la chatte s’éloignera de sa portée pour des périodes un peu plus longues et ne rejoindra ses petits qu’au moment de repas. Les petits continueront à prendre du poids et à grandir régulièrement, mais plus lentement. Leur poil poussera, leur tête se structurera mieux et, avant le dixième jour, leurs yeux s’ouvriront; une fois les yeux ouverts, les chatons deviendront particulièrement vifs, même s’ils ne distinguent au départ que les lumières et les ombres. Encore instables sur leur pattes, ils sauteront malgré tout hors de leur panier, risquant de se faire écraser. Il faut alors les installer dans une caisse assez grande, aux bords suffisamment hauts (jusqu’à 40cm), et dans laquelle la mère puisse facilement rentrer afin de les allaiter.

    A la fin du premier mois, les chatons sont prêts pour le sevrage. Si la chatte a une grande quantité de lait et qu’elle n’est pas affaiblie, on peut les laisser ne prendre que du lait jusqu’à quarante jours;mais s’ils miaulent souvent (parce qu’ils sont affamés), si la chatte a maigri et qu’elle perd facilement son poil, il faut intervenir en intégrant à leurs repas des préparations à diluer dans du lait; la nouvelle pâtée est disposée dans une petite assiette à bords bas, où on plonge délicatement le museau de chacun des chatons, à tour de rôle. Le jaune d’oeuf mélangé à du lait est également apprécié. Au début, ces suppléments doivent être administrés deux fois par jour, puis on commencera à ajouter un peu de viande hachée en augmentant au fur et à mesure les rations. Vers cinquante jours, les repas dans la soucoupe passeront à quatre par jour et les préparations diluées auront laissé place à de la viande hachée, du riz (peu et bien cuit) et des légumes bouillit et hachés (une cuillerée). La maman chat commencera à espacer ses visites, faisant ainsi diminuer sa montée de lait et sevrant ses chatons de manière naturelle. Durant cette période, comme durant toute la période d’allaitement précédente, la chatte doit être soutenue par une nourriture plus abondante et des apports en vitamines. Lorsque les petits auront atteint l’âge de deux mois ils seront complètement autosuffisants.

     


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