Ô toi le chat
Que j'aime t'avoir dans mes bras !
Ce que tu es majestueux
Avec tes beaux yeux !
Tu es mon animal préféré
J'aime t'entendre ronronner,
C'est ma récompense de t'avoir caressé !
Ôtoi le chat surtout ne change pas!
Qu'est ce qu'il sont mignons
Ces petits chatons!
ce sont des minous
Qu'ils sont choux!
Ils ont des taches
Que je sache.
Ils sont toujours jolis
Ces mimis,
Ce sont mes petitous,
Mes minous,
Mes chouchoux
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, quon soir
Jen fus embaumé, pour lavoir
Caressée une fois, rien quune.
Cest lesprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il Dieu ?
Quand mes yeux, vers ce chat que jaime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement
Quand on est chat on est pas vache
on ne regarde pas passer les trains
en mâchant des pâquerettes avec entrain
on reste derrière ses moustaches
(quand on est chat, on est chat)
Quand on est chat on est pas chien
on ne lèche pas les vilains moches
parce qu'ils ont du sucre plein les poches
on ne brûle pas d'amour pour son prochain
(quand on est chat, on est pas chien)
On passe l'hiver sur le radiateur
à se chauffer doucement la fourrure
au printemps on monte sur les toits
pour faire taire les sales oiseaux
On est celui qui s'en va tout seul
et pour qui tous les chemins se valent
(quand on est chat, on est chat).